C’est toujours une grande question que je me pose avant chaque voyage: doit-on ou non se surcharger avec une trousse médicale? En fait, tout dépend de votre style de voyage. Il est évident qu’en voyage organisé ou dans un pays aux mêmes standards que le notre, il sera facile de trouver une pharmacie mais si vous partez en solo dans un pays moins « éduqué » ou dans un endroit reculé, cette trousse médicale « idéale » pourra vous faciliter vos vacances…

J’ai souvent été tentée de ne pas en emporter puisqu’on n’en quasiment jamais eu besoin pendant nos voyages à part pour d’autres touristes moins prévoyants (!) mais elle nous a réellement manqué les seules fois où on a fait l’impasse… va comprendre!

 

En demandant à mon médecin, qui voyage régulièrement, ce qui est primordial à emporter en voyage, il m’a répondu: 2 seringues hypodermiques!!! Devant mon étonnement, il m’a expliqué qu’en cas d’injection à l’étranger, on ne peut jamais être sûr que les seringues utilisées soient bien stériles à moins d’imposer les siennes…

Vous seriez étonné du nombre de cas où on peut être injecté:
– Une collègue qui se fait mordre par un chien et hop, injection anti-rabique!
– Une autre qui se coupe avec une boite métallique et hop, rappel de tétanos car elle n’avait pas son carnet sur elle!
Donc, afin de prévenir tout risque de transmission de VIH ou d’hépatite B entre autres, depuis, j’ai toujours 2 seringues de taille différentes (2 et 5 ml) avec aiguilles dans ma trousse médicale de voyage.

 

Bizarrement, je ne me sers que rarement de ce que j’emporte pour nous mais beaucoup plus pour les autres voyageurs que je rencontre mais bon, l’essentiel, c’est que ce soit utile…

 

Voici donc ma composition de trousse médicale « idéale »:

Il n’existe pas de trousse de pharmacie type. Elle sera donc à adapter en fonction du voyage. Elle est composée de matériel de base + tout ce qui peut faciliter nos pathologies habituelles. Il faut garder à l’esprit que le changement de climat, de nourriture et la fatigue due au décalage horaire sont des facteurs accentuant des désagréments auxquels on est sujet habituellement.

 

La base:

– un antibio à « large spectre”, capable de s’attaquer à plusieurs familles de bactéries type Amoxilline.

– un antihistaminique contre les phénomènes allergiques et empêche les réactions œdémateuses.

– de quoi soigner une tourista: un anti-infectieux intestinal type Ercefuryl.

– des compresses antiseptiques

– du Doliprane

– des sutures Steristrips (pour refermer une petite plaie)

– une crème anti-démangeaisons (piqûres d’insectes)

– une crème antibiotique contre les infections locales de la peau

– une paire de ciseaux qui vous servira à plein d’autres choses

– une pince à épiler (tellement utile pour retirer les épines  !!!…)

– 2 seringues avec aiguilles de taille différente

– des pansements

– traitement antipaludéen si zone impaludée

– un vasoconstricteur nasal type Derinox en cas de léger rhume avant de prendre l’avion ou de faire de la plongée

– un thermomètre médical (il nous est obligatoire à emporter en tant que navigant)

– un anti-inflammatoire type Bi Profenid

– de la Citrate de Bétaine pour les problèmes de digestion ou les lendemains de fête

– du Spasfon Lyoc pour les douleurs abdominales

– un antivomitif style Motilium

 

Si vous êtes sujet:

– aux entorses: une bande élastique de contention et apprendre à faire un strapping.

– au mal de mer et que vous avez l’intention de faire du bateau: de la Nautamine

– aux douleurs musculaires dues à la pratique d’un sport: un décontractant musculaire type Miorel et des patchs anti-douleur SalonPas: le remède miracle utilisé par les surfeurs à Hawaï depuis toujours. Appliqués localement, ces patchs soulagent l’arthrite, les entorses, les foulures, les contusions, les maux d’épaule, les douleurs musculaires, les lumbago, les douleurs au cou et les maux de dos pour une durée de 8 heures.

– aux otites ou aux infections des oreilles si vous faites un sport nautique en eaux chaudes: un désinfectant auriculaire type Otipax

– aux conjonctivites: une pommade ophtalmique type Sterdex très efficace aussi pour soigner les ulcérations dues aux corps étrangers

– aux poussées d’herpès: un tube d’Aciclovir

– aux crises de cystite: du Rufol

– aux mycoses sexuelles: ovules ou crème type Econazole

 

Si vous vous soignez par Homéopathie:

  • APIS MELIFICA 5CH- Piqûres insectes
  • ARNICA 7CH- Coups, douleurs, bleus et en 30Ch pour tout « choc » physique, émotionnel ou autre….
  • ARSENICUM ALBUM 15CH- Vomissements
  • BELLADONA 9CH- Rougeur+douleur+chaleur (fièvre)
  • CANTHARIS 9 CH- Cystites, ampoules
  • CARBO VEGETABILIS 7CH- Tourista (équivalent du charbon végétal)
  • CHAMOMILLA 7CH- Douleurs dentaires
  • COCCULUS INDICUS 7CH- Mal des transports
  • CUPRUM METALLICUM 5CH contre les crampes
  • LEDUM PALUSTRE 5CH- Prévention piqûres d’insectes
  • NUX VOMICA 7CH contre les problèmes de digestion
  • RHUS TOXICODENDRON 7CH et HEPAR SULFURIS 7CH- Remplaçants des antibiotiques
  • VACCINOTOXINUM 15CH- Poussée d’herpès

Pour les dosages et les posologies, se reporter à un guide de l’homéopathie genre celui-ci: Homeopathie.com .

 

Si vous portez:

– des lentilles: une ou deux paire de rechange en cas de perte et des dosettes de sérum physiologiques

– des lunettes: une paire de rechange en cas de casse

– une prothèse en métal: un certificat médical ou une radio pour expliquer pourquoi vous sonnez encore quand vous vous retrouverez  nu comme un ver sous les portiques des contrôles de sécurité des aéroports.

 

Si vous partez en zone impaludée: un traitement antipaludéen. Bien vous renseigner auprès de votre médecin car les pays touchés par le paludisme sont classés en 3 groupes avec des traitements différents.

 

Si vous avez une pathologie chronique, pensez à prendre le traitement en quantité suffisante. Il est souhaitable que le voyageur dispose de la totalité de son traitement pour le séjour, voire plus en cas de retard au retour ou de perte. Pour des séjours de longue durée (3-6 mois), une autorisation de délivrance doit être demandée à l’Assurance maladie.

Pensez à prendre le nom de la molécule de votre médicament car à l’étranger, il portera souvent un autre nom mais le médecin pourra vous le retrouver sous le descriptif de la molécule ( ex: Paracétamol pour Doliprane).

Il est préférable que ces médicaments voyagent dans le bagage à main en cabine, du fait du risque d’égarement ou de retard des bagages en soute. Il faut pouvoir disposer des ordonnances (rédigées avec la dénomination commune internationale) pour les contrôles et un éventuel achat sur place.

 

 

Attention: la fréquence des médicaments contrefaits dans beaucoup de pays exotiques doit inciter à la plus grande prudence quant à l’utilisation de médicaments achetés sur place.

 

Pour un gain de place, vous pouvez n’emporter que les plaquettes de médicaments sans les boites mais dans ce cas, scannez et gardez les posologies sur votre ordinateur ou tablette pour ne pas faire d’erreur au moment de la prise.

 

 

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