Toute en longueur, Roatan (la plus grande des Iles de la Baie) mesure 48 kms de long sur 2 à 4 kms de large. On y compte quelques 100 000 habitants qui parlent anglais, espagnol et garifuna. Le garifuna, un mélange de langues africaine, française, espagnole et anglais est la langue ancestrale du peuple Garifuna issu des nègres marrons (esclaves africains qui se sont échappés) qui ont été déportés sur Roatan en 1797 par les anglais.
Elle est connue pour avoir été la destination favorite dans les Caraïbes du pirate Henry Morgan.
La légende dit que le nom de Roatan proviendrait d’une déformation de « rat island » (l’île aux rats) car l’île en était infestée quand les anglais ont débarqué…

 

 

C’est devenu une escale très prisée pour les croisières en bateau.
Il faut réserver longtemps à l’avance pour les périodes de Pâques, 1ère quinzaine d’août et Noël car ce sont les moments les plus prisés. On y attend des milliers de touristes à ces périodes !!!
On y roule à droite. L’électricité est du 110V avec des fiches type nord-américaines.
La devise locale est le Lempira (HNL). Sur place, on dit beaucoup: Lemps. Il y a des billets de 1, 2, 5, 10, 20, 50, 100 et 500 Lempiras et des pièces de 10 et 50 cents (peu utilisées).
Les dollars sont acceptés partout mais il vaut mieux éviter les billets déchirés (même légèrement) et ceux écornés. Le taux de change tourne autour de 20HNL pour 1$.

 

 

La température est plutôt chaude dans les îles de la baie. La moyenne annuelle est de 27°C. les mois les plus pluvieux sont octobre, novembre et décembre où il tombe plus de la moitié des précipitations annuelles !!!

 

Petite infos pour les fumeurs: les cigarettes ainsi que le tabac et les feuilles à rouler sont vendus aux caisses des stations services. Peu de choix de marques, la cartouche de Marlboro rouge ou blanche coûte environ 30$.

 

Après 2h30 de vol au départ de Houston, nous arrivons à l’aéroport international de Roatan: Juan Manuel Galvez International Airport (code iata RTB).

 

Astuce: si vous pouvez choisir vos sièges dans l’avion, mettez vous à droite pour avoir une vue extraordinaire à l’atterrissage…la piste est très près de la mer…

 

Pas de passerelle pour débarquer de l’avion, on descend directement sur la piste et on est de suite baigné dans une chaleur humide de 30°C!!! Passer le filtre d’immigration est une épreuve de patience. Nous avons fait 2h de queue sous des ventilos faiblards pour enfin accéder à l’un des 6 comptoirs ouverts pour environs 500 passagers !!!

 

Les bagages nous attendent en vrac au pied des tapis roulants. Heureusement, il faut fournir ses reçus de bagages pour pouvoir les sortir donc il n’y a pas de fauche possible.
Le bâtiment est petit, plutôt rudimentaire: pas d’office du tourisme ni de bureau de change. Par contre, juste avant de sortir de l’aéroport sur la gauche, il y a un bar où on peut acheter une boisson et surtout prendre le plan de Roatan qui est en libre distribution…
Dès que vous pouvez, procurez vous un exemplaire de HONDURAS TIPS, le guide officiel de l’office de tourisme au Honduras en anglais et en espagnol. Il est gratuit, édité tous les ans et celui de 2017 a 244 pages. Nous avons trouvé le notre à la réception du PARROT TREE.

 

 

 

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